Comment mentorer un collaborateur

Comment mentorer un collaborateur

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Si par le passé, vous avez déjà été “mentoré” par un collègue, un expert dans votre domaine, ou un proche, vous savez combien la démarche peut être bénéfique, autant pour le mentoré que pour le mentor.

Le mentorat permet de grandir, d’améliorer ses compétences, et de bénéficier de l’expérience du mentor. Il est ainsi plus facile pour le mentoré de faire évoluer sa carrière, de surpasser les obstacles, et d’acquérir plus de responsabilités.

Pour le mentor, c’est aussi l’occasion de transmettre son expertise, ses compétences, et de trouver un nouveau sens dans son travail. Un rôle supplémentaire au quotidien qui peut être très motivant.

En tant qu’Office Manager, vous souhaitez véhiculer votre savoir-faire auprès d’un profil junior ? Ou vous souhaitez carrément mettre en place un programme de mentorat dans votre entreprise ? Cet article est fait pour vous : on vous donne les bases pour mentorer un collaborateur en toute confiance.

Une démarche volontaire

Avant toute chose, un mentorat doit être volontaire, il ne doit surtout pas être “subit” par le mentor comme par le mentoré.

La démarche doit être sincère et structurée. Chacun doit pouvoir établir clairement ce qu’il attend du mentorat, et idéalement l’écrire noir sur blanc, pour pouvoir ensuite s’y reporter si nécessaire. Des entretiens réguliers doivent être organisés entre le mentor et le mentoré pour discuter des derniers challenges rencontrés, des progressions et des difficultés. En bref, il s’agit de suivre l’évolution du mentoré. Ces différents points ne doivent pas être des corvées, bien au contraire !

Le rôle de l’échec

C’est toujours un peu cliché de parler de l’aspect bénéfique de l’échec, mais c’est bel et bien une réalité : l’échec fait partie intégrante du processus d’apprentissage. 

En tant que mentor, vous devez en avoir pleinement conscience et laisser une place à l’échec dans l’évolution de la personne que vous mentorez. Les erreurs ne doivent pas être des “fautes”.

Mieux encore, vous devez transformer les échecs de votre mentoré en opportunités, et savoir lui montrer.

La prise de risque

Toujours en lien avec l’échec, la prise de risque est un aspect très important d’un programme de mentorat. Pour évoluer, il est important que la personne mentorée soit encouragée à prendre des risques. Ceux-ci peuvent se traduire par des succès, qu’on peut alors célébrer, ou par des échecs, desquels on peut retirer de précieuses leçons.

Le mentor doit ainsi encourager le mentoré à sortir de sa zone de confort, et à prendre des risques. Il est aussi là pour aider la personne mentorée à doser la prise de risque, et à l’accompagner en toute confiance.

Gommer la hiérarchie

Si vous êtes mentor, il y a fort à parier que vous avez plus d’expérience, plus de connaissances, que vous êtes plus âgé, ou que vous êtes placé plus haut dans la hiérarchie que la personne mentorée.

Cependant, il est important dés le départ du mentorat se mettre sur un pied d’égalité, et d’oublier ces aspects, pour établir une relation de confiance, qui pourra être bénéfique pour les deux parties. Vous ne devez pas oublier que chacun peut apprendre de l’autre.

Respecter la personnalité du mentoré

En tant que mentor, l’erreur classique est de vouloir faire rentrer le mentoré dans un moule : celui qui correspond à notre propre vision du métier. Vous devez accepter la personnalité du mentoré, qui peut s’avérer différente de la vôtre, mais aussi ses envies, sa vision du métier, ses souhaits d’évolution. C’est seulement ainsi que le mentoré pourra se sentir en confiance et pleinement s’épanouir dans la démarche de mentorat.

Pour le mentor, c’est aussi l’occasion de voir le métier d’un nouvel œil, et d’apprendre lui aussi de nouvelles choses : un véritable cercle vertueux.

Faire comprendre le “pourquoi”

Comme dans n’importe quel processus d’apprentissage, il est essentiel pour le mentoré de comprendre pourquoi le mentor lui indique de faire telle ou telle chose d’une certaine façon. Il ne s’agit pas d’appliquer “bêtement” des conseils, mais bel et bien d’en saisir tous les aboutissants et de comprendre pourquoi on fait quelque chose. 

Ainsi, une grosse partie du rôle du mentor consiste à faire comprendre au mentoré pourquoi il est intéressant de faire les choses qu’il lui conseille.

Poser les bonnes questions

Pour accompagner au mieux la personne mentorée, le mentor doit savoir la faire parler, pour comprendre au mieux sa perception, ses difficultés et ses besoins. Et pour cela, il n’existe pas mieux que les questions : sachez poser les bonnes pour guider au mieux votre mentoré. C’est ainsi que vous établirez un lien fort et une relation de confiance.

Posez des questions telles que “que s’est-il passé ?”, “qu’aurais-tu espéré qu’il se passe”, “sur quoi aimerais-tu travailler ?” ou encore “qu’est-ce qui te rendrait heureux ?”

Adopter une approche pro-active

Lorsque vous êtes mentor, vous ne devez pas simplement réagir aux différentes sollicitations du mentoré. Vous devez prendre une posture active, et savoir vous-même aller régulièrement à la rencontre de la personne mentorée, et trouver des nouvelles opportunités de croissance pour celle-ci. Le mentoré a besoin d’être guidé, et de se voir poser les bonnes questions (cf le point ci-dessus) pour avancer sereinement et efficacement.

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