Portrait de Marine, Happiness Manager chez Uavia !
Aujourd'hui nous rencontrons Marine, Happiness Manager chez Uavia, une société qui connecte les drones et les rend 100% autonomes !
Bonjour Marine, où travaillez-vous ?
Je suis Happiness Manager chez Uavia. Uavia connecte les drones et les rend 100% autonomes. La plateforme Uavia permet à de multiples utilisateurs de bénéficier de l'intelligence artificielle pour prendre le contrôle de flottes de drones intelligents, capter et traiter des données pour de nombreux usages à haute valeur ajoutée.
Quand et pourquoi avez-vous décidé de devenir Happiness Manager ?
En 2016, je travaillais au sein d'un espace de coworking et j'ai eu la chance de découvrir l'écosystème des startups ainsi que le poste d'Office & Happiness Manager . J'ai donc moi même eu quatre CHO au cours de mon séjour. Au départ d'une d'entre elles j'ai décidé de me lancer et à mon tour d'occuper le poste :)
Comment expliqueriez-vous le métier d'Happiness Manager à votre grand-mère ?
Je lui donnerais l'image d'un point de rassemblement. Souvent en cas de pépin, on a tous dans nos locaux ce point de rassemblement où l'on se retrouve. Je lui dirais alors que je suis le point de rassemblement au quotidien. Que ce soit pour un différent relationnel, un dysfonctionnement dans les locaux, un enjeu financier ou une autre problématique je suis la personne vers qui l'on va se tourner pour débloquer ou faire avancer une situation.
Comment savez-vous que vous avez réussi à rendre vos collaborateurs heureux ?
Ahaha très bonne question! Je trouve souvent que le titre du poste nous dessert car finalement on n'est pas du tout responsable du bonheur des salariés mais en revanche je pense que l'on peut y contribuer. Le manque d'écoute ou de valorisation tout comme l'absence d'équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle peuvent être des sujets sur lesquels le Happiness Manager peut mener des actions. Je crois que ce que l'on entend par "bonheur" ce n'est pas le babyfoot ou les cours de yoga mais plus de la bienveillance et aider les talents de l'entreprise à évoluer, à répondre à leurs attentes et faire en sorte que quotidiennement ils se sentent à leur place dans les missions qu'ils réalisent et au sein de l'équipe avec laquelle ils travaillent. Après, la notion de réussite du bonheur je crois qu'à ce jour elle est difficilement quantifiable et ce sont plus les feedbacks des salariés qui me dirigent sur les efforts à fournir et les actions à maintenir.
Quelle est la chose que vous avez mis en place dont vous êtes le plus fier(e) ?
Tous les événements internes organisés qui nous permettent de redécouvrir sous un autre jour les personnes que l'on côtoie 5 jours sur 7. C'est souvent de très belles surprises !
Qu'est-ce qui est le plus difficile dans le métier d'Happiness Manager ?
De commencer une journée sur un dégât des eaux avec un bilan comptable à finaliser et un apéro mensuel pour le soir même à préparer ! C'est une anecdote mais je trouve qu'elle résume très bien la complexité des situations des fois que l'on peut rencontrer à ce poste.
Pensez-vous qu'il faudrait des Happiness Manager au service des Happiness Manager ?
Je ne crois pas que cela soit nécessaire. Je pense que le CEO a souvent ce rôle auprès du Happiness Manager. Il/ Elle est celui qui veille sur son Happiness Manager, c'est d'ailleurs crucial que le binôme fonctionne bien !
L'outil indispensable de l'Happiness Manager ?
Les post its ! Je suis un peu old school mais je note à tout instant ce que l'on me demande puis j'enlève au fur et à mesure les choses faites. Objectif: ne rien oublier et résoudre un maximum de choses avant la fin de la journée !
Le truc le plus cool dans le métier d'Happiness Manager ?
Le relationnel et l'échange !
Quelle a été votre plus grosse épreuve en tant qu'Happiness Manager ?
Les plus grosses épreuves ont été pour moi d'accompagner des collaborateurs sur des situations personnelles (décès, burn out ...) afin de trouver des solutions pour qu'ils soient capables d'affronter leur quotidien sur leur lieu de travail au même titre que la difficulté des moments qu'ils ont à traverser personnellement.
Quel conseil donneriez-vous à quelqu'un qui veut se lancer dans l'Happiness Management ?
Je lui dirais de cultiver sa curiosité en permanence ! C'est en étant curieux sur les autres et sur les sujets qui nous sont donnés que l'on s'épanouit à ce poste.
Un petit mot pour terminer ?
Le Happiness Manager finalement c'est un peu un mélange entre Mac Gyver, Marry Poppins & Michelle Obama !